Etats-Unis
Le président américain Donald Trump s’est exprimé ce mardi à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies où il s’est farouchement opposé à la Cour pénale internationale.
Une attaque en règle que celle livrée ce mardi par Donald Trump à la Cour pénale internationale (CPI). Le président américain a réitéré son refus de coopérer avec une cour qui n’a “aucune légitimité et aucune autorité”.
“Les Etats-Unis n’apporteront aucun soutien ou reconnaissance à la CPI”, qui “revendique une juridiction quasi universelle sur les citoyens de tous les pays en violation des principes de justice, d‘équité”, a-t-il prévenu.
“Nous n’abandonnerons jamais la souveraineté américaine à une bureaucratie mondiale non élue et irresponsable”, a-t-il ajouté, rejetant “l’idéologie du mondialisme”.
Début septembre déjà, les Etats-Unis avaient déjà ferraillé contre ce tribunal onusien – dont ils n’ont jamais ratifié la création – après qu’il a annoncé l’ouverture d’une enquête sur “les crimes de guerre en Afghanistan”. John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale avait alors qualifié la Cour “d’inefficace, irresponsable et carrément dangereuse”.
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“Nous allons interdire à ses juges et procureurs l’entrée aux Etats-Unis. Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier américain et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire, a-t-il promis. Nous ferons la même chose pour toute entreprise ou Etat qui assiste une enquête de la CPI sur les Etats-Unis…”, a-t-il menacé.
“Nous laisserons la CPI mourir seule. Après tout, et pour ainsi dire, la CPI est déjà morte à nos yeux”, avait-il ajouté.
Des déclarations qui pourraient recevoir un échos favorable sur le continent africain où de nombreux dirigeants remettent également en cause l’impartialité revendiquée de la CPI. En 2016, plusieurs pays africains ont tenté, ou sont sortis de l’organisation. C’est notamment le cas du Burundi qui est devenu le premier pays africain à quitter la Cour en octobre 2017.
La Gambie – qui s’y était également engagée à l‘époque du président Yahya Jammeh – y est toutefois retournée à l’arrivée de son nouveau président Adama Barrow. L’Afrique du Sud, elle, a été freinée dans sa sortie par un tribunal du pays.
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